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L’Allemagne n’a pas tardé à réagir à ce blocage en convoquant ce mercredi l’ambassadeur d’Algérie à Berlin au ministère allemand des Affaires étrangères.

Lors de cet entretien, la coopération économique et culturelle entre les deux pays va être évoquée. Le sujet relatif au blocage des voitures sera également abordé. Pour l’ambassadeur d’Algérie à Berlin, «il s’agit d’un problème assez important qui va peser sur les relations commerciales vu la situation juridique qui n’est pas claire pour les futurs investisseurs».

C’est la deuxième fois que l’ambassadeur est convoqué en l’espace de quelques semaines.

En juillet dernier, Berlin l’avait déjà convoqué. A ce jour, plus de 1.800 voitures Volkswagen sont bloquées. Berlin estiment que les autorités algériens favorisent la France. Berlin a fait remarquer «lors de la première réunion, à l’ambassadeur d’Algérie que le blocage des véhicules français a été levé au lendemain de la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius».

Les constructeurs allemands Volkswagen, BMW et Mercedes sont touchés par la décision d’Alger de bloquer les importations de véhicules. Le 13 avril dernier, Alger avait décidé de suspendre les importations de véhicules non conformes aux nouvelles normes automobiles algériennes entrés en vigueur deux jours plus tard, puis modifiées un mois après favorisant ainsi les constructeurs français.

Les concessionnaires ayant domiciliés des opérations d’importation avant l’entrée en vigueur de ces nouvelles normes, sont autorisés à dédouaner leurs véhicules restés bloqués dans les ports.