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Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Ramtane Lamamra a exigé de l'Union européenne (UE) de ne pas s'ingérer dans des questions de souveraineté de l"Algérie, notamment en ce qui concerne les droits de l'Homme, une question sur laquelle le pays est souvent épinglée par le bloc des 28 pays européens.

"Nous respectons notre partenaire (européen), nous demandons et nous exigeons même qu'il respecte notre souveraineté", a martelé M. Lamamra, lors d'un point de presse animé à l'issue de la 9ème session du Conseil d'association Algérie-UE qui s'est achevé jeudi à Bruxelles, en Belgique et en réponse à une question d'un journaliste sur des observations faites par l'UE sur les droits de l'homme en Algérie.

Plus précis, le chef de la diplomatie a expliqué que la justice algérienne était indépendante et appliquait les lois de la République sans discrimination et en toute sérénité.

En fait, cette déclaration intervient suite à une résolution datée du 30 avril 2015, et dans laquelle des eurodéputés ont dénoncé "le harcèlement et l'intimidation des militants des droits du travail et des défenseurs des droits de l'homme, y compris au niveau judiciaire" en Algérie.

En réaction, Alger a dénoncé une action "initiée par un groupuscule connu pour avoir souvent versé dans l'agitation médiatique pour servir des desseins inavouables et contraires à la volonté clairement affichée par l'Algérie et l'UE d'aller de l'avant dans la promotion de leur partenariat global et multidimensionnel".

L'Algérie et l'UE sont depuis 2002 liées par un accord d'association, entré en vigueur en 2005, qui ne se limite pas uniquement à la création d'une zone de libre-échange mais intègre aussi les aspects économiques, politiques, sociaux et culturels.