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En sont néanmoins exclus les groupes liés à Al-Qaïda qui, à un moment alliés du MNLA, ont occupé pendant plus de neuf mois le nord du Mali avant d'en être partiellement chassés par une intervention armée internationale lancée le 11 janvier 2013 par la France, toujours en cours via la mission de l'ONU au Mali, la Minusma.

Les négociations devaient se faire avec les six groupes armés simultanément, mais certains ont "refusé d'être ensemble".

Les mouvements signataires de la déclaration d'Alger du 9 juin le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) ont eu une série de discussions en séance plénière pendant 20 minutes.

Ils ont ensuite laissé la place aux trois autres groupes le Mouvement arabe de l'Azawad-dissident (MAA-dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) qui sont signataires de la plate-forme préliminaire d'Alger du 14 juin.

Après les six groupes se sont finalement réunis ensemble dans la salle pour discuter avec les représentants de la communauté internationale.

Depuis l'élection du président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2013, les pourparlers piétinent et les groupes armés continuent à mener régulièrement des actions meurtrières dans le nord du Mali.

Ce round de négociations devait débuter le jour de la visite à Bamako du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour y signer un accord de défense avec le Mali après l'annonce par Paris de la fin de son opération Serval.

Elle sera remplacée par "Barkhane", opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3.000 militaires français.