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Au moins 20 habitantes d'Alep ont décidé de se donner la mort, mercredi matin, plutôt que de tomber aux mains des forces du régime, rapportent des rebelles syriens. C'est le chef de l'un des groupes rebelles qui a fait cette annonce, relayée par le Daily Express. «Elles ne voulaient pas être violées», a précisé Abdullah Othman.

C'est notamment le cas d'une infirmière sunnite terrifiée, prise au piège dans la ville assiégée par les forces pro-Assad, appuyées et soutenues par l'armée russe. Elle a décidé de se suicider pour «éviter d'être violée par les 'animaux' de l'armée syrienne», écrit-elle dans une lettre d'adieu, diffusée sur les réseaux sociaux.

La missive est apparemment destinée aux chefs religieux chiites et aux membres de l'opposition syrienne. «Je suis une femme d'Alep qui va bientôt être violée», commence la lettre. «Aucune arme, ni aucun homme ne pourra se dresser entre nous et les animaux de l'armée syrienne (...) Je ne veux pas que plusieurs membres de l'armée du régime d'Assad savourent le fait de me violer (...) Je ne pense pas que l'enfer soit pire que ce que nous vivons ici», peut-on également lire.

Les pro-Assad de confession chiite vont sans doute faire du porte-à-porte avec une liste de familles sunnites. Les observateurs redoutent le pire car des représailles et des règlements de comptes sont à attendre.