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Aigle Azur réclame depuis 2006 le droit d'un transfert de fonds en devise vers la France. Alger refuse le transfert et bloque 35 Millions d'euro de recettes cumulées réalisées en Algérie entre 2002 et 2011, soit 90 % de la trésorerie de la compagnie aérienne.

Aigle Azur refuse de reconnaitre qu'une partie de cette somme réclamée est le fruit de taxes locales qui ne peuvent être transférées en France. Pire encore! Il y a une possibilité de tentative de fraude car une autre partie correspond à des billets achetés par des passagers mais jamais utilisés. Ce que nie Aigle Azur.

Dans une entrevue accordée au journal Le Parisien, un interlocuteur de Aigle Azur, a confié que «Normalement, au bout d'un an, n'importe quelle compagnie au monde peut intégrer l'argent de ces billets à sa comptabilité. Mais pas en Algérie. Les autorités estiment que la prestation n'a pas été réalisée. Donc, l'argent n'est pas rapatriable. Ce sont des arguments fallacieux qui ne respectent par les règles du transport aérien.»

D'autres estimes que Alger essaie de protéger Air Algérie de la concurrence d'Aigle Azur. Alors que la compagnie française doit son essor qu'au marché avec l’Algérie et à la communauté algérienne installée en France. Prés de 60 % du chiffre d’affaire d'Aigle Azur serait issu du trafic avec l’Algérie.

Pour information, la compagnie Aigle Azur, qui emploie 1.200 personnes, traverse depuis trois années une zone de turbulences et affiche un déficit de plus de 20 millions de $.