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Selon une source, rapprochée par TSA, l'éviction soudaine du journaliste de Canal Algérie, Ahmed Lahri, est une conséquence d'un oubli: «Le présentateur a été sanctionné et mis en congé d'office par sa direction pour avoir 'prononcé le nom d'Abdelaziz Bouteflika en omettant de citer sa fonction'» explique cette source décrite comme «sûre». Une décision et une sanction prises à l'issue du JT du 22 février dernier.

Officiellement, le présentateur du JT a tout simplement changé de poste. Le directeur général du groupe ENTV, propriétaire de la chaîne Canal Algérie, a expliqué que Ahmed Lahri «n'a pas été suspendu. C'est faux. Il a rejoint la rédaction de Canal Algérie tout simplement. D'autres présenteront le JT».

Selon Khaled Drareni, un autre journaliste du groupe ENTV, -qui a connu des déboires professionnels de ce type il y a quelques années-; Ahmed Lahri aurait été contraint à prendre un congé d'un mois.

Ce dimanche 28 février, le ministre de la communication, Hamid Grine, a réagi auprès de Ennahar-TV, confirmant la sanction du journaliste Ahmed Lahri pour avoir oublié de préciser la fonction de M. Bouteflika: «...(M. Lahri) a, à maintes reprises, commis des fautes et a été sanctionné par le Directeur général de l'ENTV conformément au règlement intérieur de la chaîne publique. Tous les médias officiels mondiaux sont soumis à une éthique de travail propre au domaine public. Ahmed Lahri devait du respect au président de la République en prononçant son nom.»