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La flambée des cours de l’or noir est repartie de plus belle après la décision des pays exportateurs de l’Opep+ (l'Opep et la Russie), menés par l’Arabie saoudite et la Russie, de ne pas augmenter plus que prévu leur production, malgré l’ascension des cours, qui attise une inflation galopante dans de nombreux pays.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, référence pour le Sahara Brent Algériens, pour livraison en mai a fait un bond de 7,58% à 112,93 dollars atteignant un plus haut depuis 2014.

La décision de l’Opep n’a pas apaisé l’envol des prix causé par les sanctions sur la Russie "parce que la demande de pétrole croit rapidement et l’Opep n’est déjà pas en mesure d’atteindre ses propres quotas de production dans plusieurs pays", remarque Tamas Varga, de PVM.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a conduit l’Union européenne et les États-Unis en tête à imposer de fortes sanctions à Moscou, alimentant les craintes de voir les exportations russes d’énergie interrompues.

La Russie est le deuxième exportateur de pétrole brut au monde et représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l’Union européenne.

Le conflit russo-ukrainien est survenu au moment où les prix du brut grimpaient déjà fortement en raison de l’insuffisance de l’offre et d’une forte reprise de la demande dans le monde.