Ménopausée depuis 10 ans, cette Américaine de 61 ans vivant à Chicago a en effet accepté d'être mère-porteuse pour sa fille Sara Connell. Le 9 février dernier Kristine Casey est devenue grand-mère, après avoir accouché de son petit-fils, Finnean, qui est le fruit de la fécondation d’un ovule de Sara Connell par le sperme de son mari Bill.

sara-connell.jpg
Notez que c’est Kristine Casey elle-même qui a eu l’idée de devenir la mère porteuse pour l’enfant de sa fille après avoir entendu parler de la possibilité d’accoucher après la ménopause. «L’idée d’avoir un membre de sa famille prêt à faire cela pour nous nous semblait si extraordinaire. Ce qui a fait la différence pour moi, c’est quand Kris a dit que c’était un appel qui venait du fond de son corps. Impossible d’être plus convaincant que cela.» raconte Sara Connell, qui a déjà souffert d'une fausse couche et des jumeaux morts à la naissance.

Une fois la décision prise, Kristine Casey a subi une batterie de tests pour évaluer sa santé physique et mentale, et comme le veut la loi de l’Illinois sur les mères porteuses. Elle a ensuite suivi un traitement aux hormones pour préparer son utérus à la grossesse, et est tombée enceinte lors de la deuxième tentative de fécondation in vitro. Le Dr Carolyn Coulam explique dans les colonnes du Tribune: «Si vous donnez des hormones à l’utérus, il se comportera comme un jeune utérus. Le succès de la grossesse dépend habituellement de la l’âge de l’ovule, non de celui de l’utérus.»

Une semaine après l'accouchement, toute la famille se porte bien d'après les informations de la presse locale.