La Coalition des opposants à Bachar, l'interlocuteur privilégié de l'Occident dans la crise syrienne, est toujours installée à Istanbul.

bachar-al-assad.jpgLa loi électorale approuvée jeudi permet théoriquement, pour la première fois depuis des décennies, à plusieurs candidats de se présenter. Elle se fonde sur la Constitution de 2012, qui établit le «pluralisme politique» et abolit la suprématie du parti Baas au pouvoir depuis un demi-siècle.

Mais la loi électorale elle-même empêche les figures de l'opposition en exil de se présenter. Chaque candidat doit en effet «avoir vécu en Syrie pendant une période de dix ans de manière continue au moment de présenter sa candidature et ne doit pas avoir une nationalité autre que syrienne», stipule le texte.

La Coalition de l'opposition, dont le départ de Bachar al-Assad est la principale revendication, ne pourra donc se présenter. L'homme fort de Damas n'a pas encore officiellement annoncé son intention de briguer un troisième mandat. Mais il a affirmé en janvier dernier qu'il y avait de «fortes chances» qu'il le fasse.

Aucune date n'a jusqu'à présent été annoncée pour ce scrutin. Les électeurs doivent être convoqués entre 60 et 90 jours avant la fin du mandat de Bachar al-Assad qui échoit le 17 juillet.