merkel.jpgMme Merkel a souligné l'urgence d'établir un groupe de contact international qui trouverait un moyen politique pour mettre fin au conflit en Ukraine, a indiqué M. Seibert dans un communiqué.

La chancelière a également souligné que le référendum prévu en Crimée, une république autonome de l'Ukraine, est illégal et viole la Constitution de l'Ukraine et le droit international, a ajouté le communiqué .

La Crimée, territoire essentiellement russophone qui abrite la flotte de la mer Noire de Russie, est devenue l'épicentre de la crise en cours en Ukraine depuis que le président Viktor Ianoukovitch a été évincé par le Parlement le 22 février.

Le Parlement de Crimée a voté jeudi dernier pour faire partie de la Russie. La session parlementaire a également établi un référendum le 16 mars, qui demandera aux citoyens de la Crimée s'ils préfèrent continuer à faire partie de l'Ukraine ou se joindre à la Russie.

Au sujet des tensions en Crimée, la Russie a déclaré vendredi qu'elle ne s'attend pas à une nouvelle guerre froide, et que l'Occident et Moscou pourraient chercher un terrain d'entente pour résoudre la crise en Ukraine par le dialogue.

Pour ce qui est du référendum prévu, la Russie a déclaré qu'il reflète la volonté commune du peuple de Crimée .

Selon M. Seibert, Mme Merkel a également discuté samedi par téléphone des récents développements en Ukraine avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

Les deux dirigeants ont souligné dans une déclaration commune que la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'unité politique de l'Ukraine doivent être protégées. Ils ont également noté l'importance de la formation d'un comité destiné à enquêter sur les "incidents violents qui ont eu lieu en Ukraine au cours des dernières semaines".