Les accidents de la circulation continuent à provoquer l’«hécatombe» sur nos routes.

accident-algerie-2013.jpgPourtant, le capitaine Djamel Khelfa de la brigade de la sécurité routière à la Gendarmerie nationale affirme que le nombre des accidents de la route a enregistré en 2013, une certaine «stabilité» par rapport à l’année précédente. «La hausse était uniquement de 45 accidents de la route et le nombre de morts a grimpé de 11», précise-t-il. Toujours est-il qu’il estime que ces chiffres demeurent «regrettables».

Selon les chiffres de la Gendarmerie nationale, l’année 2013 a connu 27 544 accidents qui ont engendré 3 784 décès et 49 120 blessés.

Des statistiques qui démontrent le facteur humain comme principale cause, avec un taux de 82,62%.

«L’excès de vitesse est en tête avec 35% suivi par les dépassements dangereux avec 12,70%», souligne le capitaine Djamel Khelfa.

Toutefois, l’intervenant pointe du doigt le transport en commun. «Il est à l’origine de 28,53% de l’ensemble des accidents de la circulation, engendrant ainsi 39,22% de la totalité des morts et 31,25% des blessés».

De son côté, le représentant de la direction publique à la DGSN, le commissaire Chawki Bouaoune, révèle le bilan national des accidents de la circulation de 2013. «44 907 accidents de la circulation ont été recensés à l’échelle nationale en 2013 et ont causé 4 540 morts», a-t-il précisé.

Il indique qu’à l’échelle arabe, l’Algérie occupe la 4e place par rapport au nombre de morts sur les routes.

Le commissaire Chawki Bouaoune fait remarquer, en outre, que le réseau routier demeure «insuffisant» par rapport au parc automobile existant. Un «déséquilibre» qui crée, selon lui, des embouteillages, une pollution et surtout de nombreux accidents de la circulation.

Pour rappel, l’Algérie dispose d’un parc automobile de 7 millions de véhicules contre le réseau routier national qui s’étend sur plus de 115 000 km, dont 85% d’autoroute.