Voilà un appel qui a découlé d'une conférence organisée par le journal "E-chaâb" avec pour thème "les effets des essais nucléaires sur l'homme et l'environnement", à l'occasion du 52e anniversaire des essais nucléaires français en 1960 dans le Sahara algérien.

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Amar Mansouri, un expert dans le domaine nucléaire, a mis en exergue la nécessité de conjuguer les efforts de la société civile en vue des dédommagements pour les effets de ces essais sur l'homme et l'environnement.

La France "a procédé à des explosions nucléaires non à des essais nucléaires", a indiqué pour sa part l'avocate Fatma Zohra Benbrahem, en faisant allusion à la disparition de plus 150 détenus algériens, qui, d'après elle, auraient servi de cobayes et dont les restes auraient été transférés en France aux fins de recherches.

Le 13 février 1960, la France a fait exploser trois bombes atomiques à Reggane et In Iker, à 150 km au sud d'Adrar. Ces bombes, dont la première est quatre fois plus puissante que celle larguée par l'armée américaine sur la ville d'Hiroshima (Japon) à la fin de la deuxième Guerre mondiale, continuent de provoquer des maladies.