bouteflika-vs-saadani.jpgAbdelaziz Bouteflika a profité de son communiqué sur le dramatique crash aérien du mont Fertas, mardi 11 février, pour réaffirmer son soutien à l'armée. "Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s'en prendre à l'Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles", indique le président dans ce message, adressé aux responsables de la Défense et aux familles des 77 victimes de l'accident d'avion. Et de poursuivre : "Nous sommes certes habitués à des dépassements émanant de certains milieux à l'approche de chaque échéance mais, cette fois-ci, l'acharnement a pris une ampleur telle que notre pays n'a jamais connue depuis l'indépendance allant jusqu'à tenter de porter atteinte à l'unité de l'Armée nationale populaire ainsi qu'à la stabilité du pays".

Saadani dans le viseur présidentiel
S'il ne le mentionne pas directement, ce communiqué est une forme de soutien au chef du DRS (Département du renseignement et de la sécurité ), le général Mohamed Médiène, alias Toufik, publiquement attaqué la semaine dernière dans la presse par Amar Saadani, secrétaire général du FLN (Front de libération nationale). Le chef du parti avait réclamé la démission du patron du DRS, accusé de n'avoir jamais réussi à établir la sécurité dans le pays.