Le Président poursuit toujours sa convalescence et ne peut s’adonner à ses activités. Bouteflika, rentré au pays le 16 juillet dernier en provenance de Paris où il avait été évacué le 27 avril suite à un lourd accident vasculaire cérébral, poursuit toujours un traitement et des soins intensifs à Alger.

Comme quand il était à Paris, le Président s’est éclipsé totalement. Pas la moindre activité de quelque nature qu’elle soit. Se trouvant, depuis, dans sa résidence privée sur la côte ouest d’Alger qui est, pour rappel, équipée d’un petit hôpital depuis début 2006, l’homme ne reçoit personne en dehors de son cercle familial restreint.

Selon des informations, son hôpital privé avait été doté d’un matériel spécifique et ultra-moderne ramené d’Allemagne quelques jours avant son retour au pays. De même que son staff médical avait été renforcé par deux médecins français qui sont à son chevet en permanence.

Le 16 juillet dernier, les Algériens ont découvert l’état réel de l’encore Président en exercice: à l’aéroport militaire de Boufarik, Bouteflika, même s’il n’était pas cette fois en robe de chambre, a donné de lui l’image d’un président complètement groggy, sans voix, le geste tortueux et le regard perdu. Une posture de faiblesse illustrée par la présence d’une chaise roulante. Mais apparemment, les facultés mentales du président sont intactes, ainsi que l’usage de sa main droite; donc, Bouteflika est toujours en mesure de prendre des décisions...