Trois autres personnes, Yanaï Elbaz, Jeremy Morris et Riadh Ben Aïssa, sont également visées par le mandat. Les individus font face à un total de 24 chefs d'accusations qui pourraient être liées au scandale du CUSM :

Arthur Porter:
Fraude, complot pour fraude, fraude envers le gouvernement, abus de confiance, commissions secrètes et recyclage des produits de la criminalité.

Pierre Duhaime:
Fraude, complot pour fraude, fabrication de faux, fraude envers le gouvernement, commissions secrètes et recyclage de la criminalité.

Yanaï Elbaz, ex-collaborateur d'Arthur Porter:
Fraude, complot pour fraude, fraude envers le gouvernement, abus de confiance, commissions secrètes et recyclage des produits de la criminalité.

Jeremy Morris, de la firme Sierra Asset Management:
Fraude, complot pour fraude, fraude envers le gouvernement et recyclage de produits de la criminalité.

Riadh Ben Aïssa, ex-vice président de SNC-Lavalin:
Fraude, complot pour fraude, fabrication de faux, fraude envers le gouvernement, commissions secrètes et recyclage des produits de la criminalité.

Pour rappel, le groupe canadien de génie-conseil SNC Lavalin, est impliqué dans plusieurs scandales de corruption en Algérie, au Bengladesh, et en Libye.

En Algérie, le dernier scandale en date dévoilé met en cause Farid Bedjaoui, le neveu de Mohammed Bedjaoui (Ancien ministre des Affaires étrangères, 2005 -2007), qui aurait sécurisé moyennant des pots-de-vin plusieurs contrats du groupe canadien d’une valeur d’un milliard de dollars canadiens avec la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach. Cette somme fait partie des 6 milliards qu’a remportés SNC Lavalin en Algérie ces 10 dernières années. À noter que la justice suisse s’intéresse au cas du jeune Franco-Canado-algérien depuis 2011.