Hollande en Algérie François Hollande se rend en Algérie pour une visite d’Etat de deux jours. A ses côtés, une dizaine de ministres, une délégation de 200 personnalités mais aussi une kyrielle de chefs d’entreprises. Parmi eux, des poids lourds de l’économie française comme France télécom ou Alstom, mais aussi Emmanuel Vallantin-Dulac, directeur général de l’entreprise Biaugeaud, spécialiste de l’agro-industrie à Mérignac en Gironde. Il y signera jeudi un accord commercial pour la construction d’une usine à Constantine.

En quoi consiste l’accord que vous allez signer jeudi?
C’est un contrat pour la mise en service d’une usine de création de pots de confiture. Nous prenons tout en charge, de la conception à la mise en route de l’usine. Cet accord est en discussion depuis un an et s’élève à 3,5 millions d’euros. Le marché algérien est très porteur malgré la réticence de certains industriels à y aller. Près de 400 entreprises françaises y travaillent.

Qu’attendez-vous de la présence du président lors de ce voyage?
Nous travaillons dans des pays où les difficultés administratives sont importantes et les personnalités politiques nous aident beaucoup. La présence du président nous permet surtout de mettre en avant notre activité.

Quelles sont les perspectives de l’entreprise Biaugeaud?
Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en 2012. Nous avons la chance de ne pas trop pâtir de la crise, notamment parce que nous travaillons à 95 % à l’export. Il est impossible pour nous de vendre des usines en France alors que le pays se désindustrialise.