Des figures du mouvement national, des moudjahidine, des personnalités politiques et du monde de l’art et de la culture, ainsi que des citoyens anonymes ont afflué vers ce lieu hautement symbolique où a été exposée, au milieu d’une grande salle, la dépouille mortelle, drapée de l’emblème national.

Yacef Saadi, responsable de la zone autonome d’Alger durant la guerre de Libération nationale, venu se recueillir à la mémoire d’Ahmed Ben Bella, a qualifié le défunt de "monument du mouvement nationaliste algérien", rappelant qu’il était l’un des principaux responsables de l’Organisation secrète (OS) durant la lutte armée contre l’occupant français.

"C’est aussi une éminente personnalité politique qui a tant fait pour l’édification d’un Etat démocratique", a-t-il estimé. Le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a rappelé, quant à lui, qu’Ahmed Ben Bella avait gravi tous les échelons de responsabilité dans le mouvement national, tout en jouant un rôle de premier plan dans le combat libérateur du peuple algérien.

Pour le sénateur et moudjahid Abderrezak Bouhara, avec le décès d’Ahmed Ben Bella, "l’Algérie a perdu un grand homme qui a été l’un des architectes de la Révolution", un avis partagé par l’écrivain Amine Zaoui, pour qui le défunt "restera une référence et une valeur historique et éducative pour les générations futures".

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M. Bouguerra Soltani, a souligné, pour sa part, que le défunt a laissé une "empreinte indélébile" dans l’histoire de l’Algérie.

Le souvenir d’Ahmed Ben Bella restera gravé dans la mémoire des Algériens qui se souviendront toujours de "ce symbole de la guerre de Libération", a affirmé, de son côté, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louiza Hanoune.

De nombreux citoyens ont tenu aussi à rendre un vibrant hommage à l’un des plus éminents dirigeants de l’Etat algérien moderne qui a beaucoup