De hauts gradés algériens se sont rendus dans des postes avancés de l’extrême sud et ont étudié les mesures de sécurité près du territoire Azawad avant-hier après-midi, le commandement de l’armée ainsi que celui de la gendarmerie et de sixièmes et troisième région militaire à Tamanrasset et Bechar ont ordonné la révision de la manière de gérer les patrouilles militaires à la frontière avec le territoire Azawad et le Niger.

Les autorités militaires et civiles aux frontières sud ont renforcé les mesures de sécurité aux points de passages terrestres avec le territoire Azawad qui a récemment annoncé sa scission de la république malienne, en attendant une décision du président de la république au sujet d’une recommandation des services de sécurité de fermer les frontières avec le territoire. Nos sources ont déclaré que les services de sécurité ont recommandé de fermer les frontières après que le territoire Azawad qui a annoncé son indépendance unilatéralement soit devenu une entité politique non reconnu ce qui rend difficile les procédures de déplacement à travers les précédents points de passage.

Des informations indiquent que le président de la république étudie la possibilité d’une recommandation à ce sujet concernant une augmentation du volume des aides humanitaires en faveur des victimes de la guerre et d’empêcher le trafic de carburant.

L’armée, les forces de la gendarmerie et la garde frontalière ont renforcé le contrôle aux points de passage frontaliers pour empêcher que du carburant, des pièces détachées de véhicules, des pneus et d’autres marchandises stratégiques ne parviennent au territoire Azawad afin qu’ils ne tombent pas aux mains des trafiquants et des terroristes activant près des frontières sud.