Le ministre s'est exprimé ainsi dans son allocution prononcée à l'ouverture d'une réunion de deux jours de la Haute commission technique arabe du médicament, qui regroupe la Jordanie, la Palestine, les îles Comores, le Yémen, la Mauritanie et l'Arabie Saoudite, pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Sur ces investisseurs arabes, la Jordanie arrive en tête avec 130 millions USD, suivie de l'Arabie Saoudite (70 millions USD), les Emirats arabes unis (26 millions USD), l'Egypte (20 millions USD) et la Tunisie (10 millions USD).
Le ministre a appelé à une politique arabe commune du médicament, qui doit prendre en compte l'organisation, la distribution et le contrôle des médicamments pour les quelque 300 millions d'habitants de l'espace, et à une coopération renforcée au sein du monde arabe et Sud-Sud en matière de production de médicaments, à travers l'échange d'expériences.
Il a noté que cette coopération devrait avoir pour objectif d'encourager les productions locales et de réduire la dépendance vis-à-vis de l'étranger, soulignant que la dépendance en matière de médicament serait encore "plus dangereuse" que la dépendance alimentaire.
M. Ould Abbès a rappelé que le gouvernement cherchait à développer le médicament générique, dont la production et la consommation doit atteindre 70 % à l'horizon 2014.
Les investissements arabes en Algérie aux médicamments à 380 millions de dollars en 2011
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a indiqué que les investissements arabes en médicamments en Algérie se sont élevés à plus de 380 millions de dollars en 2011, représentant 912 types de médicaments sur les 5.683 commercialisés dans ce pays de l'Afrique du nord.
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