La paresse«Une souris normale peut courir des kilomètres, alors que celles au gène musculaire manquant en sont incapables», explique Gregory Steinberg, professeur adjoint au Michael G. DeGroote School of Medecine et membre du Canada Research Chair in Metabolism and Obesity.

«Ces souris ressemblaient en tout point à leurs frères et sœurs, mais au bout de quelques secondes d’observation, nous pouvions différencier les souris normales de celles à qui il manquait un gène», ajoute-t-il.

Le chercheur indique toutefois que même chez un individu normal, le gène musculaire peut se désactiver lorsque l’on cesse toute activité physique et que l’on cède à la paresse. Par la suite, il sera difficile de le réactiver. «Cela pourrait expliquer pourquoi il est si difficile de commencer un programme d’exercice physique. En revanche, après quelques jours d’activité, le gène se réactive», précise Gregory Steinberg.

Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue scientifique Proceedings of National Academy of Sciences.