ilkLa «décentralisation» est le thème retenu pour l’université d’été du Front de libération nationale (FLN), programmée du 8 au 10 septembre prochain à Annaba. Par contre, les organisateurs de ce rassemblement butent, selon Aïssa Kassa, chargé de l’information et de la communication au vieux parti, sur l’indisponibilité des structures d’accueil. «D’habitude, nous l’organisons au mois d’août. Nous étions obligés à la décaler à cause du Ramadan. De même que la rentrée scolaire, prévue le 4 septembre cette année, nous a compliqué encore les choses puisque nous ne trouvons toujours pas de structures pour héberger les participants. Au jour d’aujourd’hui, nous sommes à la recherche de structures pour ce faire. La question devra être abordée lors de la session extraordinaire du comité central du 30 et 31 juillet prochains», a-til indiqué, soulignant que les organisateurs réduiront éventuellement le nombre de participants. Un nombre ayant atteint les 2 400 l’année dernière. Même problème pour le Parti des travailleurs (PT) dont les organisateurs n’ont ni fixé la date ni arrêté le programme de l’université d’été du parti. «Ce n’est pas le Ramadan qui nous pose problème, parce que, nous, nous avons l’habitude de l’organiser en ce mois. Sauf que le manque de structures d’accueil nous bloque pour le moment. Elle durera normalement cinq jours à compter de la mi-août. Mais comme nous ne saurons toujours pas où la tenir, nous n’avons même pas arrêté le programme ni la liste des invités», a avancé Djelloul Djoudi, chargé de la communication du PT. Le Rassemblement national démocratique (RND) ne prévoit pas d’université d’été cette année. «Nous avons évalué nos deux expériences de l’année dernière et avant-dernière, respectivement d’Oran et de Constantine où nous avions eu affaire dans chacune des manifestations à pas moins de 1 500 participants. C’est peu bénéfique. Et nous avons décidé de tenir cette année des conférences au niveau des wilayas. C’est plus gérable avec un nombre réduit de militants (300)», estime Miloud Chorfi, porte-parole du RND. Et d’ajouter : «Dans ces conférences, nous nous sommes attelés à expliquer à nos militants les propositions de notre parti dans le cadre des consultations sur les réformes politiques. Il ne reste que quelques wilayas et nous bouclons la tournée en principe, avant fin juillet, à Jijel, et à El-Bayadh…». Au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), presque tout est fin prêt d’après Mme Leila Hadj Arab, secrétaire nationale au parti de Saïd Sadi, en charge de l’organisation de cette manifestation qui durera du 20 au 28 juillet. «L’ouverture est prévue le 21 juillet. Le 20 ça sera pour l’accueil des participants. Un peu plus de 200 jeunes qui prendront quartier à Tigzirt (Tizi Ouzou). Ils recevront une formation dans le cadre d’ateliers, comment gérer une réunion, comment prendre la parole en public, comment rédiger un P-V ou un compte rendu… Tous sont des étudiants, soit de nouveaux bacheliers ou en première et deuxième année universitaire», a-telle précisé. Le Front des forces socialistes attend néanmoins l’autorisation de l’autorité administrative pour tenir son université d’été, programmée cette année du 26 au 28 juillet à Aïn Turck (Oran). Un camp de toile, géré par un privé, abritera les 150 participants selon M. Chafaâ Bouaiche, chargé de communication au parti d’Aït Ahmed.