En effet après Michelle Alliot-Marie, Jean-Pierre Raffarin accompagné de Pierre Lelouche, le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, l’ancien ministre de la défense Jean-Pierre Chevènement, suivi de l’ancien président du sénat Christian Poncelet, voila que c’est au tour du secrétaire général de l’UMP d’être attendu cette semaine, sans oublier la programmation d’une visite du ministre de la défense. Ce ballet de visites entre Alger et Paris est le signe d’un réchauffement des relations politiques entre les deux pays, après le gel provoqué par l’arrestation du diplomate algérien, Ziane Hasseni, mais montre également que les responsables français qui doivent faire face à une sérieuse crise économique veulent à tout prix obtenir la part du lion dans le plan quinquennal.

La déclaration d’Alain Juppé, après son entretien avec le premier ministre Ahmed Ouyahia au sujet du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, que les deux parties ont exprimé « leur volonté commune d’éviter que les extrémistes des deux cotés ne ravivent inutilement les anciennes blessures », laisse penser qu’en plus des marchés décrochés, Paris a obtenu la « bénédiction » de l’Algérie.

Les décisions prises par la réunion des parties de l’alliance le 19 mars au sujet du programmes des festivités du 50ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, en réponse au projet français de glorification de la colonisation, doit également avoir un rapport avec ces visites de responsables français, qui tentent de convaincre leurs homologues du grand intérêt qu’ils portent aux relations des deux pays pour les 50 années à venir, comme l’a dit le chef du parti socialiste, François Hollande et en ne regardant pas vers le passé, comme l’a conseillé Jean-Pierre Chevènement.