Les avions d'Air Algérie cloués au solTous les vols d'Air Algérie au départ de l'aéroport international d'Alger n'ont pas eu lieu ce mercredi à cause de ce mouvement de grève, déclaré pourtant illégal par la justice.

Les grévistes ont indiqué que le personnel navigant commercial en grève comprenaient les stewards, les hôtesses de l'air, les chefs de cabine et les chefs de cabine principaux, étant entendu que le mouvement ne concerne pas les pilotes qui font partie, eux, du personnel navigant technique.

Les protestataires réclament notamment un "statut de personnel navigant spécifique" à l'instar du personnel technique navigant, ainsi que la "revalorisation de leurs droits" salariaux et socioprofessionnels.

Au sujet de la décision rendue publique mardi par la justice sommant les délégués du syndicat national du personnel navigant commercial algérien (SNPNCA) d'annuler la grève, les grévistes ont répondu que "c'est la corporation du personnel navigant commercial qui entame la grève et non le SNPNCA".

Dans un communiqué rendu public mardi, la direction générale d'Air Algérie s'était déclarée pour "l'instauration d'un climat social sain et serein, et avait engagé pour cela avec l'ensemble de ses partenaires sociaux une concertation visant à prendre en charge les préoccupations des différents collectifs de l'entreprise".

Dans une note aux membres du personnel navigant commercial, le PDG d'Air Algérie, M. Abdelwahid Bouabdallah, avait qualifié l'appel à la grève de "tentative de manipulation", estimant que le "motif fallacieux que la direction de l'entreprise serait opposée au dialogue social n'a qu'un seul but : assouvir des ambitions personnelles".