"Le livre va pouvoir être publié. On m'a envoyé le numéro ISBN il n'y a pas une heure", a -t-il expliqué tout en regrettant que l'affaire ait provoqué un tel "tapage sur la place publique". "J'étais décidé à attendre quelques jours puis à saisir le tribunal, a-t-il dit, expliquant que "l'interdiction d'un livre est du ressort de la justice et non de la Bibliothèque nationale".

Ainsi, "Le mensonge de Dieu", sera publié en Algérie sous le titre "La ruse de Dieu", son titre original selon M. Arezki. Ce livre est un roman de 650 pages, une grande fresque romanesque relatant les destins croisés d'une famille de combattants et qui entraîne le lecteur sur les traces du peuple algérien de 1870 à nos jours.


Le Mensonge de Dieu
Le Mensonge de Dieu''Aurai-je la force de tout écrire? Je suis le mendiant du cimetière et j’avais cette histoire pour les hommes. Mais Double-Goulot est mort et il n’est plus personne à qui la raconter. Personne si ce n’est toi, mon vin. Oui, qui écouterait mon récit sans rougir de sa propre capitulation ?

Alger, décembre 2007. Poursuivis par les services secrets algériens, les petits-enfants du mendiant ont emporté son précieux journal avant de fuir la ville exsangue. À sa lecture ressurgissent leurs souvenirs, éclairés par la voix du miséreux venu leur conter l’odyssée extraordinaire de leurs ancêtres, épris, tout comme eux, de liberté et de justice.

Dans cette grande fresque romanesque, Mohamed Benchicou retrace les destins croisés d’une famille de combattants indigènes, insoumis et séducteurs. D’une plume vibrante et sensuelle, il nous entraîne sur les traces du peuple algérien de 1870 à nos jours.

Un livre-prière, poétique et musical, mêlant toutes les passions humaines. Un texte engagé contre l’obscurantisme, porté par un souffle épique et une puissante énergie lyrique.''


Mohamed Benchicou
Journaliste et écrivain, Mohamed Benchicou a dirigé la rédaction du premier quotidien indépendant algérien, « Alger républicain », avant de fonder « Le Matin » en 1991, qui deviendra très vite le principal quotidien d’opposition.

Emprisonné quatre mois après la publication de son pamphlet, « Bouteflika : une imposture algérienne » (février 2004), il obtient le Prix Barbara Goldsmith décerné par l’organisation mondiale des écrivains, PEN international, pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression.