«Nous avons des planificateurs qui étudient plusieurs plans possibles et je pense que l'on peut dire à coup sûr qu'au vu de cela, nous sommes en train de repositionner des forces en vue d'avoir la flexibilité nécessaire une fois que les décisions auront été prises», a déclaré à des journalistes le porte-parole du Pentagone, Dave Laplan.

Positionnement des forces navales
Zoom sur les intentions américaines:
Au même moment à Genève, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton annonçait qu'aucune action militaire n'était prévue en Libye impliquant des navires américains. «Comme vous le savez, nous avons des forces navales en Méditerranée» a-t-elle indiqué, au cours d'un point de presse à Genève en marge de la session annuelle du Conseil des Droits de l'Homme.

«Nous croyons qu'il y aura des besoins pour aider à des interventions humanitaires, nous savons également qu'il va y avoir probablement malheureusement des besoins pour des missions de sauvetage» a ajouté Mme Clinton.

«Nous nous attendons à voir des Libyens et d'autres qui sont pris au piège en Libye» affronter «des dangers en haute mer» a-t-elle également relevé, mais «il n'y a pas d'action militaire impliquant des navires américains», a insisté la secrétaire d'Etat.

En marge de la réunion de Genève, le chef de la diplomatie américaine a multiplié les entretiens avec ses homologues européens et de plusieurs pays arabes en vue de préparer «l'après-Kadhafi» en Libye.