Étaient présents au cours des négociations, deux hauts responsables des Frères musulmans, Mohammed Morsi et Mohammed Saad el-Katatni, ainsi que d'autres personnalités de l'opposition, dont Mohamed ElBaradei, a révélé le journal Al Ahram.

En outre, des représentants du parti libéral Wafd et du parti Tagammu, ainsi que des personnalités politiques indépendantes et des membres du milieu des affaires, ont pris part à la réunion.

Selon la chaîne de télévision nationale, l'opposition et M. Souleimane ont convenu d'abolir la loi d'urgence, d'entamer des réformes constitutionnelles, d'assurer que le président Hosni Moubarak ne briguerait plus un nouveau mandat présidentiel en septembre, d'arrêter l'oppression des médias locaux, et d'établir un comité national pour suivre les développements de la situation jusqu'à l'organisation des élections présidentielles libres et justes.

Le groupe des Frères musulmans, qui avait auparavant refusé de négocier avec le gouvernement, a changé d'avis suite à la démission en bloc samedi des membres du comité exécutif du Parti national démocrate (PND, au pouvoir), y compris celle de Gamal Moubarak, fils du président égyptien Hosni Moubarak.

Des rumeurs affirmaient que le président Moubarak allait quitter ses fonctions du président du PND, rumeurs démenties par le ministre de l'Information, ce qui a suscité la colère des manifestants à la place Tahrir, au centre-ville du Caire, qui demandent le départ du président Moubarak du pouvoir.

Entretemps, la vie normale commence à reprendre dans les rues du Caire, sauf à la place Tahrir. Des banques ont rouvert la porte au centre-ville, les services de transports en commun sont également revenus à la normale.