Bayer pharmaceutiqueLe futur produit, qui porte le nom commercial provisoire de Vaginorm, devrait apporter à la femme l'hormone stéroïdienne appelée déhydroépiandrostérone (DHEA) dont le taux dans l'organisme diminue après la ménopause, entraînant l'atrophie vaginale, autrement dit des changements dans les tissus qui deviennent plus secs, ce qui conduit à des irritations, voire à des relations sexuelles douloureuses.

Le partenariat entre Bayer et le laboratoire canadien porte sur la phase III de développement clinique et la commercialisation du nouveau traitement. Il pourrait représenter jusqu'à 300 millions de dollars US en dépenses de recherche, ont indiqué les deux entreprises dans un communiqué de presse commun.

Le Dr Fernand Labrie, PDG d'EndoCeutics, et son équipe, ont démontré qu'un déficit en DHEA joue un rôle majeur dans l'apparition des symptômes de la ménopause, ce qui se traduit chez la majorité des femmes par une atrophie vaginale et une dysfonction sexuelle, précise le texte.

Jusqu'à 75% des femmes postménopausées souffrent d'atrophie vaginale, affirme le document, alors que certaines recherches situent plutôt ce taux entre 25 et 50%.

EndoCeutics souhaite «contribuer à l'amélioration de la qualité de vie de plus de 360 millions de femmes âgées de 50 ans et plus à travers le monde», a déclaré le Dr Labrie.