Le ministère du transport a, notamment, exigé que le chauffeur de taxi ne doive pas dépasser les 55 ans d’age. L’Union nationale des taxieurs a qualifié ces conditions d’« obstacle » dressé face aux jeunes chômeurs, qui ne peuvent acquérir une voiture neuve suite à l’annulation des crédits véhicules.

Le président de l’Union nationale des taxieurs, M. Ait Brahim a déclaré que la tarification actuelle est en vigueur depuis 14 ans et que l’UNT n’a jamais cessé, au long des deux dernières années, de revendiquer une augmentation des tarifs de transports des taxis. M. Ait Brahim a, néanmoins, ajouté que la tutelle n’a jamais répondu aux revendications de l’Union des taxieurs. Cela a poussé l’Union à mettre en garde la tutelle et affirmer que c’est à elle seule qu’incombera la responsabilité de la grève générale qu’elle a prévu de commencer pendant la fête de Aïd El Fitr.

Pour sa part, la coordination intersyndicale des chauffeurs de taxis se réunira après l’Aïd pour discuter les revendications des professionnels du secteur, toujours en suspens, a ajouté Ait Brahim Hocine. Il s’agit, essentiellement, de l’effacement des dettes des taxieurs et la révision de leurs impôts qu’ils ne peuvent plus régler.