imageeCette belle résistance permet aux Fennecs de continuer à rêver aux huitièmes de finale. Mais la mission reste très délicate, puisqu'il faudra battre des Américains remontés comme des pendules dans cinq jours, tout en espérant que la Slovénie s’incline devant l’Angleterre.

Pourtant, l'entame laissait à penser que les Algériens allaient souffrir, souffrir et aussi souffrir : dès la quatrième minute, Steven Gerrard inquiétait Raïs M’Bolhi, qui remplaçait le malheureux Faouzi Chaouchi dans les cages.

Yahia au four et au moulin Mais rapidement, les Fennecs répondait du tac au tac à leur adversaire du jour. Frank Lampard obligeait M’Bolhi à se coucher sur une jolie frappe du gauche(33’) ? Karim Ziani répondait en tirant de peu à droite des montants de David James, lui-aussi nouvel arrivant entre les bois (35’).

Gareth Barry s'essayait de loin (39’), Wayne Rooney (43’) et Emile Heskey (70’) rataient la cible, Gerrard la trouvait mais les gants de M’Bohli en même temps (71’). Autant de tentatives malhabiles, qui laissaient les spectateurs de plus en plus sceptiques quant à la capacité de la Perfide Albion à trouer la muraille algérienne.

A l'inverse, l’EN, ragaillardie, faisait mieux que tenir. A l’image du défenseur Anther Yahia, suffisamment à l’aise pour tenter quelques raids en direction des buts anglais. Mais au moins aussi brouillons que leurs opposants, les Africains ne parvenaient pas à se créer de vraies occasions.

Pour les 64 ans de Fabio Capello et les 28 de Nadir Belhadj, les deux adversaires se quittaient finalement bons amis. Un résultat qui place l’Angleterre dans une position plutôt inconfortable puisque les Three Lions devront impérativement s’imposer devant la Slovénie pour espérer rejoindre les huitièmes de finale. Pour les Algériens, ce premier match mondialiste de leur histoire sans encaisser de but est synonyme d'espoir.