imageLors d’une conférence de presse tenue, hier, à la faculté des sciences médicales de l’université d’Alger (La Perrine), le professeur a annoncé que 6 domaines de coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique ont été identifiés. Il s’agit, selon lui, de la sécurité alimentaire, l’eau, de l’énergie, de la santé, des changements climatiques, des sciences et du transfert technologique. «Le président Obama a décidé de m’envoyer personnellement, exprimant sa volonté de coopération avec l’Algérie», a ajouté le professeur Zerhouni.

A propos de l’islamophobie, il a estimé que les Etats-Unis refusent ce comportement. Il en veut pour preuve qu’»il y a plus de musulmans nommés dans des postes aux Etats-Unis qu’en France». «L’islamophobie, il faut la combattre, c’est une chose certaine.» Il a annoncé, par ailleurs, que 13 000 Algériens établis aux Etats-Unis sont enregistrés à l’ambassade, ajoutant que leur nombre doit être supérieur. «Je pense que c’est deux fois le chiffre, à peu près 20 000 à 25 000, le tiers professionnel, dont des ingénieurs et travailleurs dans des compagnies pétrolières», ajoute l’envoyé spécial du président Obama, selon lequel «2 000 parmi les Algériens établis aux Etats-Unis sont doctorants, parmi eux 1 000 de même niveau que les professeurs agrégés». Il a ajouté qu’»ils ne demandent qu’à servir leur pays», lance le professeur Elias Zerhouni, et de rappeler la création, le 15 janvier, de la fondation algéro-américaine. «Cette fondation a été créée avec l’encouragement de l’ambassadeur algérien aux Etats-Unis, M. Baâli. 150 Algériens de très haut niveau ont assisté à sa première réunion, à Washington.»



L’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique coopéreront en matière de santé dans le cadre d’une importante faculté de médecine de 10 000 places en cours de construction à Alger. Au cours de cette conférence de presse, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Algérie a annoncé : «Nous voulons multiplier les contacts entre nous.» Son hôte, le docteur Hadjar, recteur de l’université d’Alger, a déclaré que «le souci numéro un des étudiants algériens en médecine, c’est la façon d’obtenir les connaissances», et qu’»il y a, là, peut-être, des possibilités par le biais de la technologie de l’information et de la communication».

imageCette possibilité a été également évoquée par l’envoyé scientifique du président Obama pour le transfert des sciences et de la technologie entre l’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique.

Affaire des black-listés, un problème technique qui va être corrigé Interrogé par des journalistes sur la liste noire de pays à risque, établie par les Etats-Unis d’Amérique et comprenant l’Algérie, l’envoyé scientifique du président Obama, qui a eu à discuter de cette affaire avec des ministres algériens, est convaincu que les Etats-Unis n’ont pas pris cette mesure par descrimination ou inamicalité. «J’ai rencontré la secrétaire d’Etat Hillary Clinton et évoqué avec elle cette question. Elle m’a dit qu’il n’y a aucune intention inamicale envers l’Algérie.» Et d’ajouter qu’»elle-même a dit que nous sommes désolés. Après tout, la sécurité aérienne, ça nous concerne tous», a lancé le professeur Elias Zerhouni qui ajoute avoir vérifié personnellement que c’est un problème technique. «J’ai entendu parler de ça à titre professionnel et privé, la chose essentielle, je vous le dis, est qu’il n’y a aucune intention de la part des responsables américains que j’ai rencontrés, aux Etats-Unis, de discriminer les Algériens», a conclu le professeur Elias Zerhouni.