imageTout a commencé lorsque l’auteur du crime, Oueltache Chaib, qui était dans tous ses états lorsqu’il avait lu un article publié dans l’un des journaux, rapportant l’information que toutes ses prérogatives ont été gelées par le directeur général de la sûreté nationale. Et c’est alors que ce colonel à la retraite, âgé de 64 ans, avait piqué une crise sur les informations fournies à la presse, l’impliquant dans une affaire de corruption. Pensant que c’est le défunt qui avait fourni ses informations à la presse, surtout que ce dernier avait ordonné de mener des enquêtes et de le priver de ses prérogatives. De ce fait, l’auteur du crime avait demandé une rencontre spéciale avec le directeur général de la DGSN. Etant l’un de ses proches, en plus du statut d’être l’un de ses collaborateurs, cela expliquerait qu’il pouvait facilement accéder au bureau de Ali Tounsi, sans être fouillé ou bien désarmé.

Une fois à l’intérieur, l’assassin a eu une altercation verbale avec Ali Tounsi, sur les sanctions qui attendaient l’assassin à cause de son implication dans une transaction douteuse sur l’acquisition de matériel informatique au profit de la DGSN. Le Directeur général aurait présenté des preuves de son implication, ce qui a contraint l’assassin à perdre son équilibre mental, et prit son arme pour tirer plusieurs coups de feu à l’encontre de son supérieur, le tuant. Une source de l’intérieur dément la version « Tentative de suicide »

Apres avoir abattu Ali Tounsi, l’assassin a essayé de se suicider, mais des sources, dont celles de l’intérieur, ont démenti l’information de « tentative de suicide », en affirmant à Echorouk que l’auteur du crime a commis son acte sans que personne ne ‘sen rende compte, puisque de par la qualité des murs, on ne peut rien entendre. Sur son insistance à rencontrer Ali Tounsi pour une affaire urgente, ce dernier l’a reçu quelques minutes avant la tenue de la réunion avec les directeurs centraux. L’assassin a demandé à Ali Tounsi quelle était cette personne qui avait fourni les informations à la presse sur les transactions douteuses dont il est impliqué, son supérieur lui répondit, selon les mêmes sources, qu’il n’avait qu’à présenter des documents prouvant son innocence s’il en avait, faute de quoi il sera poursuivi en justice. Et c’est là que Oueltache Chaib avait pointé son arme en direction de la tête de Ali Tounsi et lui tiré deux coups de feu, le laissant jaser dans une marre de sang. Ces sources ont ajouté que l’assassin est tremblant tellement il était excité, et demanda à la secrétaire, l’arme dans sa main, de convoquer le directeur de la police judiciaire et le directeur d’administration générale ainsi que l’inspecteur général. Il parait qu’il voulait tous les liquider, mais au même moment, Abderabou, responsable de sûreté d’Alger, arriva et se chamailla avec lui, et tira sur l’assassin le blessant par deux balles, une balle au pied gauche et l’autre à l’épaule, lui transperçant la poitrine, alors que le responsable de la sûreté d’Alger a été légèrement blessés au niveau du front. Notre source a expliqué que l’assassin voulait commettre un génocide, et tuer tous ceux qu’il pensait être derrière son affaire. Mais, parait-il, l’apparition surprise du directeur de la sûreté d’Alger a fait tombé son plan à l’eau, et ce dernier aurait remarqué l’état d’hystérie qui était visible chez l’auteur du crime.

imageLe directeur de la sûreté d’Alger aurait sauvé les cadres d’un carnage A l’exception de quelques détails, cette version n’est pas si différente que la première. En fait, ces détails sont d’une importance considérable, puisqu’ils donnent plus d’éclairage à l’histoire. En fait, trois responsables supérieurs au sein de la DGSN ont raconté les détails de l’opération à Echorouk. L’assassin a demandé au secrétaire de Ali Tounsi, à trois reprises, de rencontrer ce dernier, mais le secrétaire répondait à chaque fois qu’il n’avait pas le temps, parce que les cadres étaient déjà arrivés pour assister à la réunion prévue. Une réunion qui devait se tenir pour écarter l’assassin de son poste de président de la commission des transactions au sein de la DGSN. Une fois Ali Tounsi tué, l’assassin s’est dirigé vers le secrétaire lui demandant de convoquer les trois cadres, car il voulait commettre un carnage dans leur rang. C’est à ce moment précis que le responsable de la sûreté d’Alger s’est jeté sur l’assassin, recevant un coup sur la tête, qui était visible lors de sa présence à l’enterrement de Ali Tounsi, et les deux hommes sont rentrés dans une bataille, qui a fini par la blessure de l’assassin par deux balles. La version que nous détenons indique que c’est l’un des gardes rapproché de Ali Tounsi qui avait tiré les deux balles qui ont atteint l’auteur du crime. Cette version est appuyée par les témoignages de quelques agents de la DGSN, qui étaient autour du service de réanimation au niveau de l’hôpital Mayo, où l’assassin est soumis à des soins intensifs, en déclarant que l’assassin n’a pas essayé de se suicider, mais c’était l’un des gardes rapprochés de Ali Tounsi qui avait tiré les deux coups de feu, juste après qu’il eut commis son crime. Un officier des gardes rapprochés de Ali Tounsi a intervenu, après avoir entendu les coups de feu, et pointa son arme en direction de l’assassin. Un échange de tirs a eu lieu, blessant l’assassin par deux balles, alors que le garde rapproché a été blessé, et transporté à l’hôpital tout comme l’assassin.

imageA partir de là, on peut dire que les versions commencent à se multiplier, puisqu’elles sont différentes, mais se rejoignent dans de nombreux détails. Les cadres de la police étaient sur le point de se réunir, mais elle n’a pas eu lieu à cause de l’incident. L’enquête sur les affaires de corruption se termine par un crime Les enquêtes sur l’affaire de corruption, qui a touché tous les secteurs à l’image de Sonatrach, l’agriculture, les travaux publics ainsi que d’autres secteurs, sont closes. Des sources ont révélé que les enquêtes ordonnées par le directeur général de la DGSN ont révélé que l’assassin est complice, et que ces enquêtes ont prouvé son implication dans des transactions douteuses dans l’acquisition de pièces détachées des avions, de matériel de maintenance et des appareils informatiques avec des prix exorbitants, et qui ne se concordent pas aux prix réels.

L’assassin, et en sa qualité de premier responsable de la commission des transactions au niveau de la DGSN, est la raison qui l’a poussé à vouloir anticiper la réunion qui était prévu pour se destitution de son poste.