imageDans un message adressé aux travailleurs algériens à l'occasion du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, le président Bouteflika a affirmé que "l'Etat demeure fermement déterminé à protéger l'économie nationale. Il a, à cet effet, mis en place les cadres juridiques et les mécanismes de prévention contre les pratiques parasitaires et la fraude". "La lutte contre la corruption sous toutes ses formes se poursuivra dans le cadre de la loi qui s'inscrit, elle même, en droite ligne des conventions et traités internationaux y afférents et dont l'Algérie compte parmi les premiers signataires", a-t-il souligné.

Dans ce contexte, le président de la République a indiqué que "la lutte contre la corruption qui est au c£ur de l'action de l'Etat commence par la consolidation du rôle des instances de contrôle à tous les niveaux et dans tous les domaines" ajoutant que l'Etat "a consacré d'importants moyens tant matériels qu'humains pour renforcer le rôle des instances de contrôle et moderniser leurs moyens d'intervention". Pour le Chef de l'Etat, "la question nécessite un engagement ferme et sans ambages de tous les travailleurs du secteur économique en vue de conférer l'efficacité et l'efficience nécessaires à l'action de ces instances et mieux coordonner les efforts, car le fléau de corruption est de nature à saper tout effort de développement". "Dans le prolongement de ces mesures législatives et institutionnelles, le Gouvernement a intensifié ses activités de lutte contre la corruption à travers le soutien aux structures spécialisées et la création d'une nouvelle instance, à savoir l'Office central de répression de la corruption en tant qu'outil pratique chargé de coordonner les efforts déployés à cet effet", conclut le président de la République.