imageindique mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans une déclaration. "Suite à la décision du gouvernement malien de procéder à la libération de quatre terroristes qu'il détenait sous le prétexte fallacieux qu'ils ont été jugés et ont purgé leur peine, le gouvernement algérien a décidé de rappeler, pour consultation, son ambassadeur à Bamako", précise la déclaration. Le gouvernement algérien "condamne et dénonce avec force cette attitude inamicale du gouvernement malien qui a fait fi de la Convention bilatérale de coopération judiciaire, signée par les deux pays, et au nom de laquelle la demande d'extradition des deux ressortissants algériens, poursuivis par la justice algérienne pour des actes terroristes, a été formulée en septembre 2009 et réitérée en février 2010", ajoute-t-on de même source. "Le gouvernement algérien souligne que la décision du gouvernement malien viole les résolutions pertinentes et contraignantes du Conseil de sécurité des Nations unies et les engagements bilatéraux, régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme", souligne le porte-parole du MAE. Le gouvernement algérien rappelle que la décision du gouvernement malien de libérer des terroristes recherchés par des pays voisins est "un développement dangereux pour la sécurité et la stabilité dans la région sahélo-saharienne et sert, objectivement, les intérêts du groupe terroriste activant dans la région sous la bannière d'Al-Qaïda". Le porte-parole indique, en outre, que le ministère des Affaires étrangères, "au regard de ces développements dangereux pour la sécurité et la stabilité dans la région sahélo-saharienne, a convoqué l'ambassadeur du Mali à Alger pour lui demander des explications sur cette décision du gouvernement malien".