Les Fennecs poursuivent leur route en Angola...

Finalement, les Algériens peuvent remercier leurs bourreaux. Corrigés 3-0 face aux Malawi lors de leur première sortie à la Coupe d’Afrique des Nations, Yazid Mansouri et ses coéquipiers doivent aujourd’hui leur place en quart de finale à ces même Malawites. Lundi, le nul 0-0 concédé par les Fennecs face à l’Angola ne les garantissait pas de poursuivre leur chemin dans la compétition.

L'Algérie au rendez-vous des quarts

C’est la défaite du Malawi (1-3), dans le même temps, face au Mali qui leur permet aujourd’hui de rester en vie. Deuxièmes de ce groupe A derrière l'Angola, avec 4 points, l’Algérie supplante finalement le Mali au classement grâce à son succès 1-0 dans leur confrontation directe. Au prochain tour, elle devrait croiser la Côte d'Ivoire, ce qui n'éffraie pas vraiment Karim Ziani: «Pour la suite, c'est toujours mieux de rencontrer la meilleure équipe africaine. Je pense que nous avons les ressources mentales pour faire face à la Côte d'Ivoire dans une rencontre qui nous servira de révélateur.» Le temps d'un match au moins, les algériens pourront encore entonner leur inimitable «One, two, three, viva l'Algérie».

Dans une rencontre où l'enjeu a le plus souvent primé sur le jeu, l'Algérie a globalement eu la maîtrise des opérations, ce qui ne l'a pas empêchée de s'exposer aux offensives des Angolais. Même privé de Flavio sur le banc en raison d'une blessure à la cuisse gauche, l'Angola possède en Manucho (32e) ou autres Zé Kalanga (26e) des flèches redoutables capables de frapper à tout moment. Chaouchi, sollicité jusqu'au bout (86e), peut en témoigner.

Comme en 2008, ce résultat nul condamne le Mali à rentrer prématurément au pays. Les Aigles paient au prix fort leur deux premiers matches ratés contre l'Angola (4-4), puis l'Algérie (0-1). L'entame canon concrétisée par deux réalisations rapides de Kanouté (1e) et Keita (5e) raviveront certainement des regrets. Si le Malawi, équipe surprise de la première journée, n'a pas tenu la distance, Seydou Keita et ses équipiers quittent l'épreuve avec la conviction qu'il y avait certainement mieux à faire.