Le palais du Bey "figure parmi les repères incontournables qui reflètent concrètement 'Histoire antique de l'Algérie", a noté ce responsable. Semblant sortir d'un conte des Mille et une nuits, le palais Ahmed Bey recèle des polychromies ornant les murs sur près de 2.000 m2, permettant ainsi la datation et une "lecture" des différents événements historiques qui ont marqué 'actualité constantinoise du temps de la splendeur d'Ahmed Bey.



Ces fabuleuses polychromies avaient été abîmées par les colonisateurs français, rendant extrêmement ardue sa restauration, a ajouté M. Foughali. Cet édifice culturel, chargé d'histoire, fait l'objet, rappelle-t-on, d'une vaste opération de restauration qui dure depuis plusieurs années. Aucune date n'a été avancée pour l'ouverture de ses imposantes portes sculptées en bois d'ébène en raison de la complexité de restauration et de la nécessité de préserver "l'âme" du palais, a expliqué le directeur de la culture.

L'opération de sauvegarde et de préservation en 'état des gravures disséminées à travers cet édifice "devra avoir lieu parallèlement aux travaux de restauration", a encore affirmé M. Foughali, révélant, sans en préciser le montant, qu'un "budget supplémentaire" sera mis en place pour financer des travaux spécifiques qui seront confiés à des "spécialistes de renommé internationale".

Le directeur de la culture a conclu en affirmant qu'en plus de la restauration proprement dite du bâti, des travaux d'aménagement seront entrepris au niveau de l'environnement extérieur du palais Ahmed Bey.