Ahlam MosteghanemiCelle-ci a, en effet, mis fin, avant-hier, à la guerre médiatique qu’elle et la ministre de la culture Khalida Toumi s’étaient livrées, ces derniers mois, en raison de propos acerbes de la romancière à la bibliothèque nationale, en marge de la remise du prix de littérature Malek Haddad 2007. Ce coup de froid s’est prolongé, puisque celles-ci avaient évité de se parler lors du gala organisé à la salle Atlas, pour soutenir les victimes de Ghaza. Les choses se sont, semble-t-il, arrangé avant-hier, la romancière ayant reçu, lors d’une soirée artistique animée par la chanteuse libanaise Majda Wahbi, un burnous d’honneur des mains de la ministre, et un diplôme d’honneur du ministre des moudjahidines, Mohamed Cherif Abbas.

L’auteur des « mémoires de la chair » a ensuite pris la parole pour rendre hommage aux grands noms de la littérature algérienne, déclarant que « l’Algérie l’avait tant fait rire, tant fait pleurer », et qualifiant la ministre comme une « sœur ». Elle a, par ailleurs, déclaré que si elle était là aujourd’hui, c’était grâce aux grands écrivains algériens, et en particulier Tahar Djaout, citant, dans le même contexte, d’actuels auteurs tels que Ouettar, Boudjedra, Zaoui et les autres.

Rappelons que la soirée rendait hommage au succès en librairie et au niveau médiatique, du dernier livre de celle-ci, intitulé « Nissyan Com », à travers lequel elle éclaire toutes les femmes victimes d’une déception amoureuse.