Selon certaines sources, l'Algérie dispose d'une réserve de 26.000 tonnes d'uranium; L'Algérie se dotera d'une centrale nucléaire tous les cinq ans après sa première centrale dont l'acquisition est prévue probablement en 2020, comme a déclaré le ministre de l'Energie et des Mines M.Chakib Khellil.

Centrale Nucleaire Vers 2020, l'Algérie aura probablement sa première centrale nucléaire et nous aurons une centrale tous les cinq ans après", a affirmé Chakib Khellil à la radio nationale. Un texte de loi prévoyant la création d'une agence étatique de sûreté nucléaire est en cours d'examen au niveau du gouvernement,selon lui.

L'Algérie a passé des accords dans le domaine nucléaire avec notamment l'Argentine, la France, La chine et les Etats-Unis. Des négociations sont en cours également avec la Russie et l'Afrique du Sud.

Actuellement, l'Algérie dispose de deux réacteurs, l'un d'une capacité de 3 mégawatts (MW) situé à Draria sur les hauteurs d'Alger et construit par les Argentins en 1984, et l'autre, d'une capacité de 15 MW, construit par les Chinois et installé à Ain Oussera (250 km au sud d'Alger).

Ces deux réacteurs sont régulièrement inspectés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont l'Algérie est membre.

Le nucléaire a de tout temps été tabou en Algérie, qui est un pays riche en uranium, mais on ne sait pas plus sur les ambitions de l’Etat algérien dans ce domaine, ces dernierres années.

L’Algérie confirme ses ambitions de se doter d’une industrie nucléaire à usage pacifique. Mais elle ne veut pour autant se contenter uniquement de l’expérience française même si celle-ci reste riche en enseignements.

Pour l’instant, seul l’accord-cadre franco-algérien, paraphé à l’occasion de la visite d’Etat du président Nicolas Sarkozy, semble se traduire en actions.

Cet accord prévoit une coopération entre les deux pays en matière de recherche fondamentale, de transfert de technologie, de formation, de production d’électricité et de prospection et d’exploitation de l’uranium.

Il définit les obligations en matière de sécurité nucléaire et ouvre la possibilité de construire, à terme, des centrales nucléaires en Algérie.

D’ailleurs, aux yeux de nombreux observateurs, cet accord est un coup de pouce au géant français spécialisé dans l’enrichissement de l’uranium, Areva, qui aspire à avoir des projets de réalisation de centrales nucléaires en Algérie. En attendant, notre pays mise sur la formation pour avoir un personnel qualifié à la hauteur de ses ambitions.