Opel FiatIl aura des contacts avec les ministres de l'Économie et des Affaires étrangères, le chrétien-social Karl Theodor zu Guttenberg et le social-démocrate Frank Walter Steimeier. Il rencontrera aussi le patronat et les syndicats du constructeur allemand mis en vente par General Motors.

Cette visite se déroule dans un contexte difficile. Le gouvernement et les syndicats lui préfèrent le producteur de composants pour auto Magna, qui offrirait 5 milliards d'euros. Magna s'est allié avec deux groupes russes, le constructeur auto GAZ et la banque Sberbank.

Cette hypothèse a le soutien du SPD et de l'ancien chancelier Gerhard Schröder. Le chef de la diplomatie allemande Steimeier, qui est candidat à la Chancellerie fédérale, a élaboré quatorze critères que tout repreneur d'Opel devra respecter. Au premier rang, le maintien en activité des usines allemandes. La moitié des 50 000 salariés d'Opel travaillent en Allemagne.