RECONNAÎTRE Elle débute souvent après un effort ou des épisodes de lombalgies. La douleur siège à la fesse, la face postérieure de la cuisse, la face externe de la jambe, au dos du pied et sur le premier orteil (la marche sur le talon est alors impossible) ou bien à la face postérieure de la jambe, du talon et sur le bord externe du pied (la marche sur la pointe des pieds est impossible).

Elle est accrue par la toux et les efforts : elle gêne la marche et la station debout. L'élévation de la jambe tendue augmente cette douleur. Le rachis lombaire est enraidi : lorsqu'on palpe les muscles vertébraux en regard de la colonne lombaire, on provoque une douleur (du côté atteint) qui irradie le long du sciatique.

Les radiographies peuvent être normales. Le plus souvent on observe une arthrose ou un écartement localisé d'un espace intervertébral, traduisant une hernie.

Scanner, IRM sont des examens à réserver aux formes rebelles au traitement et à la recherche d'une hernie discale.

TRAITER On ne le respecte pas toujours, mais le repos au lit est essentiel. Il ne faut faire aucun effort et s'asseoir dans une position qui fasse le moins mal possible. Il faut également prendre l'habitude de faire aucun geste qui réveille la douleur : par exemple, il ne faut pas se baisser jambes tendues pour porter un paquet, il faut au contraire plier les jambes.

LE TRAITEMENT MÉDICAL Il comporte des anti-inflammatoires, des corticoïdes, éventuellement des infiltrations de corticoïdes au niveau, des antalgiques.

Au bout de trois semaines, soit il y a guérison, soit il y a amélioration avec une disparition des douleurs au lit mais une persistance à la marche. On propose un lombostat plâtré ou en résine avec rééducation sédative dans un premier temps puis dynamique avec développement de la musculature. Il est interdit de faire une quelconque rééducation active tant que dure la douleur.

Dans la majorité des cas, le repos, les médicaments puis la kinésithérapie viennent à bout de la plupart des sciatiques.