Le département d'écotoxicologie aquatique de l'université Goethe de Francfort a procédé à plusieurs expériences visant à comparer le conditionnement des bouteilles d'eau minérale en verre et celles en plastique. Les résultats montrent, dans 60 % des cas, une hausse "significativement plus élevée" du taux d'oestrogène, l'hormone sexuelle féminine. Les chercheurs allemands Martin Wagner et Jörg Oehlmann affirment que les bouteilles en plastique libèrent des perturbateurs endocriniens qui altèrent la capacité reproductive de l'homme.

En ce sens, les bouteilles en plastique (ou les briques en carton) seraient plus nocives que les bouteilles de verre.

Au terme de leurs expériences, les scientifiques allemands expliquent la hausse des hormones par l'utilisation du PET (polyéthylène téréphtalate) dans la fabrication des bouteilles.