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Pour la première fois, une centaine de militaires seront décorés de la médaille de bravoure pour l’accomplissement de leur mission, notamment dans le domaine de la lutte antiterroriste.

Comme chaque année, le mouvement dans les rangs de l’ANP est précédé par les plus folles rumeurs sur les promotions parmi les gradés au sein de la grande muette.

Ce mouvement n’a rien de particulier par rapport à ceux qui l’ont précédé. Il concernera 47 colonels promus au grade de général et de 14 généraux hissés au grade de général-major. Les départs à la retraite concerneront une vingtaine de militaires, notamment parmi les officiers et officiers supérieurs.

Durant la cérémonie de remise des grades, il y aura près d’une centaine de militaires qui recevront pour la première fois «la médaille de bravoure de l’Armée nationale populaire», instituée en vertu d’une loi, publiée le 22 juin 2015, pour récompenser «tout militaire qui s’est distingué au combat par une action d’éclat ou ayant manifesté ses qualités par l’accomplissement d’un acte de bravoure en combattant l’ennemi en situation de guerre ou dans des circonstances assimilables à la guerre».

Des dizaines de militaires vont être décorés de la médaille de l’Armée nationale, instituée par la loi 86-04 du 11 février 1986 et qui a été amendée le 21 juin 2015, pour consacrer un troisième chevron à «la médaille militaire» afin de récompenser la «compétence, l’assiduité et l’engagement», dans l’accomplissement du devoir.

Cette médaille constitue une sorte de reconnaissance à l’égard de cette catégorie d’actifs à l’avant-garde de la lutte antiterroriste et dont les actes de bravoure sont quotidiens. Beaucoup ont payé de leur vie l’accomplissement de leur devoir. Leur sacrifice ne sera pas vain, puisque la médaille est remise également à titre posthume.