djamila-benhabib.jpgLors des élections provinciales pour la nomination du nouveau gouvernement du Québec (la province francophone du Canada), la candidate d’origine algérienne a subi une écrasante défaite dans la circonscription des Mille-Îles (région de la ville de Laval à 25km de Montréal).

Djemila Benhabib qui s'est présentée sous l'étendard des séparatistes du Parti Québécois (PQ), a perdu l’élection avec un retard de 8161 voix, soit la moitié des voix obtenues par son adversaire.

Le Québec dit non à la charte des valeurs québécoises
Avec ses prises de positions hostiles au voile islamique, au Coran et aux institutions communautaires musulmanes, Djemila Benhabib une des figures emblématiques de la Charte des valeurs québécoises, a contribué largement à accentuer l’islamophobie au Québec. Djemila Benhabib a clairement affiché son manque de respect pour l’Islam que ce soit par ses apparitions télévisuelles ou par son livre intitulé Ma vie à contre-Coran.

Pour rappel, la charte des valeurs québécoises est un projet de loi proposé par le PQ visant à établir des règles communes pour vivre dans un état laïque interdisant tous signes religieux dans les institutions gouvernementales (police, enseignement, santé, garderie…) allant jusqu’au licenciement d’une employée si elle refusait d’enlever son voile islamique (le Hidjab).

Il faut savoir que le PQ est un parti indépendantiste qui œuvre pour la séparation du Québec, l’unique province francophone de la fédération du Canada (majoritairement anglophone). Au pouvoir depuis septembre 2012, le PQ avaient dissous l'assemblée provinciale avec l'espoir d'atteindre la majorité qui leur faisait défaut.

Mais le Québec a choisi autrement, le Parti Libéral du Québec (PLQ), d’idéologie fédéraliste, a obtenu la majorité absolue. Ce résultat écarte définitivement l'hypothèse d'un nouveau référendum sur l'indépendance de la province canadienne, et voit la descente aux enfers du Parti Québecois, qui, avec 25,4% des suffrages, a enregistré le plus faible score depuis sa première participation à une élection, en 1970.