lLeishmanioseUne maladie qui demeure un grave problème de santé publique. En 2003-2004, cette maladie a fait ravage dans plusieurs communes de la wilaya, à l'exemple de Asla, Tiout, Mécheria et Aïn-Sefra.

La leischmaniose cutanée se compose de deux groupes : oriental (leishmania tropica) et sud-américain (leishmania brasilia). Elle est appelée chez nous le bouton d’Orient (ou le bouton de Biskra), qui siège sur les régions découvertes et se présente sous la forme d’une papille excavée, croûteuse, responsable d’une cicatrice inesthétique. dont les séquelles et les cicatrices restent apparentes après guérison. Le virus provient, selon les analyses microscopiques, de piqûres des phlébotomes, un insecte de petite taille des pays tropicaux, qui se nourrit de sang, qu’il projette par piqûres sur la peau, provoquant ainsi des démangeaisons. Cette espèce de parasite est le vecteur de la leishmaniose. Le traitement pour lutter contre la surinfection, est le vaccin BCG, il est, selon des études, pratiqué chez les sujets qui sont atteints de la leishmaniose.

Tout de même, et pour éviter d’en arriver au dernier stade de la maladie, la wilaya a procédé à une journée de nettoyage sur site en ce samedi 3 mars, une journée de volontariat à laquelle ont participé certaines communes et certaines entreprises. De même, des campagnes de lutte contre le phlébotome ont été programmées. Une phase d’aspersion d’insecticides qui touchera toutes les zones rurales de wilaya, nous dit-on. Un chiffre donc, alarmant, inquiétant, pour une seule cité de quelques habitants. On déplore, par ailleurs, le manque de produits de traitement au niveau de l'hôpital, a indiqué un agent de la prévention. C'est dire que l'inquiétude s'installe.