ALSAT«La même équipe de jeunes ingénieurs algériens qui a travaillé sur le satellite ALSAT.2A, lancé le 12 juillet dernier, relèvera, cette foisci, le défi en réalisant le nouveau ALSAT.2B. Il sera intégré au Centre de développement spatial à Oran», a précisé Azzedine Oussedik, directeur général d’Asal, hier en marge de l’Atelier national ALSAT.2A-Utilisateurs tenu à Alger.

Pour lui, l’Algérie aurait ainsi franchi «un palier d’autonomie dans la réalisation de système spatial». S’agissant de ALSAT.2A, il affirmera que depuis son lancement, «nous avons pris près de 10 000 produits images sur le monde entier et 1 500 sur l’Algérie». Des images versées dans différents secteurs tels que l’agriculture et le développement rural, les travaux publics, le transport, l’habitat et l’urbanisme, l’aménagement du territoire et l’environnement, la cartographie et la culture. «Ces images régulières nous renseignent sur la situation du terrain en termes de ressources, de risques et de dégâts. Elles permettent ainsi une intervention rapide et la mise en place de mesures préventives», explique-t-il encore.

Pour sa part, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a assuré que l’objectif de cette technique spatiale est «purement économique». «Le satellite ALSAT.2A fournit des images qui permettront de suivre l’évolution des différents projets et leur développement avec précision et apporte ainsi des solutions pour les activités industrielles et économiques », a-t-il souligné.

Rappelant que cette technique s’inscrit dans la stratégie e-Algérie, le ministre a précisé que «les prix appliqués par l’Asal sont inférieurs de plus de 20% par rapport aux prix internationaux ». Organisé par l’Asal, l’Atelier national ALSAT.2A-Utilisateurs vise à promouvoir l’imagerie satellitaire dans tous les secteurs utilisateurs et à encourager son utilisation. «Les experts et les différents utilisateurs ont développé des études pilotes sur les images d’ALSAT.2A. Ils vont se définir les priorités accordées en vue de rentabiliser le satellite d’ici 5 ans, durée de vie minimale du satellite», dira le directeur général d’Asal.