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La chaîne britannique Sky News a rapporté le 3 juillet les propos explicites d'une amie de Sally Jones. «Elle pleurait car elle veut revenir en Grande-Bretagne, mais Daesh l'en empêche parce qu'elle est femme de militaire», a confié cette proche de la britannique. Selon elle, Sally Jones serait «désespérée».

Daesh verserait près de 590 euros par mois à Sally Jones, un pécule auquel s'ajouterait une pension d'environ 230 euros par mois qu'elle toucherait en tant que veuve de «martyr» depuis la mort de son mari, Junaid Hussain, abattu par un drone. Sally Jones aurait des difficultés à trouver un nouvel époux en raison de son âge. Selon son amie, «Sally Jones est considérée comme "vieille" et les combattants de Daesh préfèrent les jeunes filles».

Au cours de sa carrière de recruteuse sur les réseaux sociaux, la Veuve blanche aurait embrigadé des dizaines de personnes, les convaincant de rejoindre le groupe armé. Elle n'avait pas hésité par ailleurs à proférer des messages de menaces et d'avertissements envers son pays natal.

Inscrite sur la liste noire de l'ONU des extrémistes sanctionnés pour leurs liens avec l'organisation, Sally Jones fait partie des personnes les plus recherchées au monde. Selon les médias britanniques, elle aurait également promis de commettre un attentat suicide.

Dans une autre vie, la Veuve blanche était guitariste dans un groupe de musique punk dans les années 1990. Abandonnant son fils de 18 ans, elle avait quitté le Royaume-Uni aux côtés de son mari et de son fils de 11 ans pour rejoindre Raqqa, fief syrien de Daesh.