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La candidate avait dans l'oreille une puce électronique «sophistiquée» lui permettant de se faire dicter les réponses par un correspondant utilisant une communication satellitaire, a expliqué un surveillant en présence de la ministre de l’éducation, Nouria Benghebrit.

Lorsque la jeune fille a été surprise, son correspondant, qui ne s'en est pas rendu compte, a continué de dicter les réponses, a ajouté le surveillant. Il a souligné que la candidate a signé un procès-verbal de reconnaissance de fraude.

«Le recours à ces techniques sophistiquées démontre qu'il n'y a pas eu de fuite des sujets», a commenté la ministre. Le surveillant n'a pas précisé comment le souffleur avait eu vent des énoncés.

Plus de 850.000 jeunes Algériens ont entamé dimanche les épreuves du baccalauréat, le sésame indispensable pour accéder à l'enseignement supérieur. Ces épreuves mobilisent 163.000 surveillants sur tout le territoire national.