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Un porte-parole du département d'État américain, Jeff Rathke, a tenu à préciser que ces discussions, qui se sont tenues mercredi et jeudi, étaient «séparées» des tractations sur le nucléaire.

Le secrétaire d'État américain John Kerry, qui avait exprimé à Paris lundi l'opposition des États-Unis à toute «coordination militaire» avec l'Iran, a déclaré aujourd'hui à New York que l'Iran avait un rôle à jouer dans la lutte entreprise contre les djihadistes de l'État islamique dans le cadre de la coalition dirigée par les Américains.

Deux jours plus tôt, il avait écarté l'idée d'une participation de l'Iran à la rencontre de Paris sur la lutte contre l'État islamique estimant que ce «ne serait pas adéquat».

M. Kerry a toutefois indiqué que cette coalition n'est pas seulement, ni même en premier lieu, militaire par nature.

Pour rappel, les États-Unis et l'Iran n'ont plus de relations diplomatiques depuis avril 1980, mais les observateurs font état de rapprochement entre les deux pays depuis un an à la faveur du dossier nucléaire.