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Dans ses conclusions établies pays par pays en lien avec le rapport 2015 sur les droits de l’Homme, le département d’Etat américain dénonce le facteur corruption en Algérie.

Le rapport 2015 sur les droits de l’Homme établi par le département d’Etat américain accable l’Algérie. Dans ses conclusions établies pays par pays en lien avec le rapport 2015 sur les droits de l’Homme, le département d’Etat américain dénonce le facteur corruption en Algérie.

Le rapport, précise que, bien que la loi sanctionne la corruption par des «peines allant de 2 à 10 ans de prison», dans les faits celle-ci n’est pas «appliquée correctement». Le département d’Etat, qui cite notamment les affaires Khalifa et Chani Medjoub (autoroute Est-Ouest) dans lesquelles d’anciens hauts fonctionnaires n’ont pas été inquiétés, détaille que «le gouvernement n’a pas pris de mesures suffisantes pour enquêter, poursuivre ou sanctionner les hauts fonctionnaires en cas de violations de la loi».

Ainsi, l’Algérie qui pointe à la 88e place sur 168 pays dans le rapport établi par l’ONG Transparency International en janvier 2016, souffre d’une «corruption au sein du gouvernement» qui «provient en grande partie de la bureaucratie et d’un manque de surveillance».

Le rapport évoque par ailleurs le manque de transparence, dénonçant le défaut d’accès à l’information pour le public et les professionnels, notamment l’absence de données économiques publiques de la part des différents ministères.