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Le groupe de Göteborg est le premier grand constructeur à prévoir d'électrifier tous ses modèles et à se fixer une feuille de route pour l'abandon progressif du moteur à combustion interne, un siècle et demi après son invention.

Propriété du constructeur chinois Geely depuis 2010, il compte lancer cinq modèles intégralement électriques entre 2019 et 2021, trois sous sa marque et deux sous la marque Polestar.

Polestar est une filiale destinée à se spécialiser dans le développement de véhicules électriques à hautes performances, un créneau pour l'instant occupé sans concurrence par Tesla. L'américain s'apprête pour sa part à lancer la production d'un troisième modèle, milieu de gamme, le «Model 3».

Le premier modèle Volvo électrique sera fabriqué dès 2019 en Chine, le lieu de production des quatre autres restant à déterminer, a indiqué à l'AFP un porte-parole du constructeur. Le constructeur de Göteborg, qui a passé en 2016 la marque des 530.000 véhicules vendus, a fait le constat que «les consommateurs plébiscitent de plus en plus les voitures électrifiées» et entend répondre à la demande croissante pour des véhicules propres - ou moins polluants.

Cette annonce survient une semaine après que Geely eut dévoilé un projet de centre d'innovation et de recherche à Göteborg centré sur le développement de véhicules électriques.

Volvo ambitionne d'écouler un million de voitures électriques avant 2025, date à laquelle il souhaite que ses opérations de production deviennent «climatiquement neutres».

Depuis que Geely a racheté la marque à l'américain Ford en 2010, Volvo Cars a connu un redressement spectaculaire. En 2016, son bénéfice net part du groupe a presque doublé pour dépasser plus de 650 millions de Dollars americains.

L'éventualité de son entrée en Bourse est discutée dans la presse financière depuis plusieurs mois, diverses sources évoquant une cotation à Hong Kong, à Stockholm ou à Londres. Volvo Cars n'a jamais commenté ces hypothèses jusqu'à présent.