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Une source au groupe Sonatrach a indiqué à l'APS, que "les tests réalisés, après fracturation, ont permis de relever que les débits obtenus restent comparables à ceux obtenus sur les gisements shale américains produisant commercialement".

Les résultats considérés comme "très encourageants" ont, selon la même source, permis d'envisager rapidement le passage à la phase pilote dans la perspective de mettre ce potentiel en production à partir de 2020.

Selon un rapport mondial du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des hydrocarbures non conventionnels, l'Algérie est classée au 3ème rang mondial, juste après la Chine et l'Argentine, en termes de réserves de gaz de schiste récupérables.

Le DoE évalue les réserves algériennes à 19.800 milliards de m3, situées essentiellement dans les bassins de Mouydir, Ahnet, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf.

Afin d'évaluer son vrai potentiel en hydrocarbures non conventionnels, Sonatrach a signé des accords de coopération avec l'italien ENI, l’américain Anadarko, le canadien Talisman et l'anglo-néerlandais Shell.